1er Auteur : Amine Beyhom | Professeur en musicologie, éditeur en chef de NEMO-Online et directeur du CERMAA (Centre de Recherches sur les Musiques Arabes et Apparentées) au Liban.
2e Auteur : Hamdi Makhlouf | Musicien, chercheur, maître assistant à l’Université de Tunis – Institut Supérieur de Musique (ISM) et coordinateur scientifique du CMAM (Centre des Musiques Arabes et Méditerranéennes) à Sidi Bou Saïd ‐ Tunisie.
Abstract :
En 2018, NEMO-online a publié l’article “MAT for the VIAMAP – Maqām Analysis Tools for the Video‐Animated Music Analysis Project” d’Amine Beyhom, avec des explications détaillées sur la performance des outils de l’analyse de solos maqāmmiques qu’ils soient vocaux ou instrumentaux. Cet article a été suivi par deux autres articles dans la même revue, intitulés “The Lost Art of Maqām” en 2019 et “Further Analyses from the VIAMAP” en 2021, qui explorent davantage le répertoire du maqām incluant des performances du répertoire syriaque (orthodoxe), turc et Flamenco (Cante Jondo).
Le présent article traite des improvisations tunisiennes en solo, celles de Muḥammad Ghānim sur le rabāb et°Khmayyis° Tarnān sur le ʿūd °ʿarbī°, enregistrées pendant le Congrès du Caire en 1932 en essayant d’analyser un répertoire précis et limité dans le temps (ici le début des années 1930). Les résultats confirment les recherches précédentes : chaque performance – et par la suite chaque analyse – est unique et la règle demeure toujours celle de l’existence de différences substantielles entre les différentes régions, interprètes et instruments. Par ailleurs, les résultats des analyses des istikhbārāt tunisiennes confirment une fois de plus, faut-il encore le rappeler aujourd’hui, les fréquentes disparités entre la théorie et la pratique de la musique.
Remarque : Cet article est disponible uniquement en anglais. Changez la langue du site pour lire l’article.