Cet article tente de présenter les différentes formes du répertoire chanté de la communaute d’Awlâd sîdî ‘Abîd, habitant dans la région qui s’étend du Sud Est de la Tunisie (Gafsa – Tozeur) jusque’à Tebessa en Algérie. L’article tente également de définir les caractéristiques musicales de ce répertoire par le biais d’une étude analytique d’une de ses formes les plus connues : le ṭarg ‘îfî.
Catégorie : Musicologie analytique
Le présent article traite des improvisations tunisiennes en solo, celles de Muḥammad Ghānim sur le rabāb et°Khmayyis° Tarnān sur le ʿūd °ʿarbī°, enregistrées pendant le Congrès du Caire en 1932 en essayant d’analyser un répertoire précis et limité dans le temps (ici le début des années 1930). Les résultats confirment les recherches précédentes : chaque performance – et par la suite chaque analyse – est unique et la règle demeure toujours celle de l’existence de différences substantielles entre les différentes régions, interprètes et instruments. Par ailleurs, les résultats des analyses des istikhbārāt tunisiennes confirment une fois de plus, faut-il encore le rappeler aujourd’hui, les fréquentes disparités entre la théorie et la pratique de la musique.
Résumé :
Dans cet article, nous abordons une des problématiques qui se posent à la théorie des intervalles musicaux des tbûs tunisiens : Comment signifier les notes modales par des signes sémantiques qui les traduisent théoriquement ? Pour cela, nous avons essayé d’élucider dans cet écrit les modèles théoriques du tbâ dhil qui a connu plusieurs hypothèses distinctes pour déterminer les signes de ces notes modales.
Auteur : Aicha Kalleli. La forme musicale n’est pas une simple combinaison de différents éléments d’un tout musical, ni un habillage structurel du discours musical. Elle est un phénomène multidimensionnel qui témoigne de l’évolution des différents styles de composition de la musique arabe.